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Alzheimer : Trois étapes essentielles après le diagnostic

Votre proche a été diagnostiqué avec la maladie d’Alzheimer. Après le choc initial, il est crucial de savoir quoi faire. Voici nos recommandations pour cette période décisive.

La confirmation du diagnostic de la maladie d’Alzheimer pour votre proche est désormais certaine. Cette nouvelle, bien que difficile à accepter, marque la fin de l’incertitude. Vous allez pouvoir agir et orienter vos efforts pour aider votre proche de manière appropriée. Mais par où commencer ? Voici trois actions à entreprendre dès maintenant pour une prise en charge efficace.

1. Explorer les options thérapeutiques

Démarrer un traitement ? Un rendez-vous avec le médecin traitant est nécessaire pour déterminer la meilleure voie à suivre suite au diagnostic. Bien qu’il n’existe pas de traitement capable d’arrêter le déclin cognitif, plusieurs médicaments symptomatiques (donépézil, mémantine, rivastigmine, galantamine) peuvent aider à le ralentir. Il est important de discuter avec le médecin des avantages et des effets secondaires de ces médicaments, qui ne sont plus remboursés par l’Assurance Maladie.

Participer à une recherche clinique ? De nombreuses recherches sont en cours, notamment dans le domaine de l’immunothérapie, qui vise à cibler directement les lésions neuronales en éliminant le peptide bêta-amyloïde et la protéine Tau. Votre proche peut participer aux dernières innovations thérapeutiques en se rapprochant des CMRR (Centre de Mémoire de Ressources et de Recherche).

Essayer des thérapies non-médicamenteuses ? Ces thérapies reposent sur des techniques plutôt que sur des médicaments. De plus en plus utilisées pour la maladie d’Alzheimer, elles stimulent le patient, atténuent certains symptômes et améliorent son bien-être. Elles incluent des rééducations (ergothérapie, kinésithérapie, orthophonie, psychomotricité) ainsi que des méthodes plus atypiques comme la gymnastique douce, l’aromathérapie, l’art-thérapie, et la pouponthérapie. Le médecin traitant pourra orienter votre proche vers les soins les plus appropriés.

2. Adapter le quotidien
La maladie d’Alzheimer ne doit pas bouleverser toutes les habitudes de votre proche. Il est essentiel de maintenir ses repères pour son bien-être et ses capacités. Toutefois, quelques ajustements sont souvent nécessaires pour assurer sa sécurité et faciliter son autonomie.

Aménagement du domicile : Des professionnels de santé, tels que les ergothérapeutes, peuvent évaluer si le logement est adapté et recommander des modifications : fixer solidement les tapis, installer des rampes d’appui, remplacer la baignoire par une douche à l’italienne, mettre des verrous de sécurité aux fenêtres et portes, et utiliser des pictogrammes ou panneaux pour faciliter l’orientation.

Adaptation de l’emploi du temps : implifiez la vie quotidienne de votre proche en sélectionnant les activités, lieux et personnes les plus importants. Définissez avec lui les routines qu’il souhaite et peut maintenir, et encouragez-le à noter les choses importantes pour éviter les oublis.

3. Préparer l’avenir

Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer survient souvent à un stade léger, permettant à votre proche de prendre des décisions importantes. Il est temps de mettre de l’ordre dans ses affaires personnelles et de planifier l’avenir selon ses souhaits. Bien que délicats, ces sujets apporteront un soulagement une fois réglés.

Adapter sa vie professionnelle : Si votre proche travaille, il peut discuter avec son employeur des options pour continuer à travailler, peut-être avec des aménagements pour personnes handicapées, ou préparer sa retraite.

Régler sa planification successorale : C’est le moment pour votre proche de rédiger ou mettre à jour son testament.

Désigner une personne de confiance : Votre proche peut choisir quelqu’un pour prendre des décisions financières et médicales à sa place si nécessaire. Deux documents sont utiles : la procuration, pour autoriser une personne à agir en son nom tant qu’il est mentalement apte, et le mandat de protection future, qui désigne à l’avance une personne pour gérer ses intérêts lorsqu’il ne le pourra plus.


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